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Partenariat économique Canada-Japon

En 2012, le Canada et le Japon ont annoncé le lancement de négociations en vue d'un accord de partenariat économique (APE) global et de haut niveau. L'accord connu sous le nom de Partenariat économique Canada-Japon vise à réduire et, dans certains cas, à éliminer les barrières non tarifaires et tarifaires qui limitent le commerce entre les deux pays.

Le Japon constitue un marché important pour les secteurs agricole et alimentaire du Canada. Il s'agit du plus grand marché pour les graines de canola canadiennes, du deuxième plus grand marché pour le porc canadien, du quatrième plus grand marché pour le bœuf canadien et d'un important marché de grande valeur pour le blé et les légumineuses canadiens.

Le Japon est fortement dépendant des importations alimentaires, a le taux d'autosuffisance alimentaire le plus faible parmi les pays du G8 et affiche un important déficit commercial agroalimentaire. Le Japon a un marché de 127,5 millions de personnes et un PIB de 4,7 billions de dollars. L’agriculture du pays est limitée par la faiblesse des terres arables (une estimation de 0,03 hectare disponible pour chaque personne) et par la pénurie de main-d’œuvre agricole. Le Japon connaît une croissance démographique en déclin et une main-d’œuvre vieillissante qui exerce une pression croissante sur les ressources du pays. Plus inquiétant encore, l’autosuffisance alimentaire du Japon est en déclin depuis les années 1970.

Le Japon est la troisième économie mondiale, avec un marché de consommation important et un acteur clé dans les chaînes de valeur mondiales. Le Canada et le Japon partagent des objectifs communs en matière de science, de technologie et d’innovation. Il s’agit notamment de faciliter la commercialisation des nouvelles technologies, de favoriser la collaboration public-privé-universitaire et de soutenir les petites et moyennes entreprises.


Le Japon est le quatrième partenaire commercial du Canada avec 29,3 milliards de dollars d’échanges bilatéraux de marchandises (en 2017). Le Japon est également la plus grande source d’investissements directs étrangers du Canada (29,1 milliards de dollars, 2016) en provenance d’Asie et la sixième au niveau mondial.


Le Japon est le deuxième marché mondial du Canada pour le blé (598,6 millions de dollars) et le deuxième marché pour les graines de canola et le porc (2016).

Les relations commerciales entre le Canada et le Japon ont été complexes et pour la plupart très positives. Le Japon a actuellement mis en place un certain nombre de politiques qui limitent la concurrence pour les entreprises agricoles et agroalimentaires canadiennes. Les producteurs japonais, notamment dans les secteurs de la viande, du riz et du blé, bénéficient de protections nationales sous forme de barrières tarifaires et non tarifaires.

 

L'ACCA vise à élargir l’accès au marché japonais grâce à la suppression des droits d’importation et des barrières commerciales non tarifaires.

L'ACCA soutient les efforts visant à élargir davantage les liens économiques avec le Japon et estime qu'il existe d'importantes opportunités d'élargir davantage les échanges commerciaux. Le Japon applique actuellement des droits de douane élevés sur de nombreux produits agricoles et alimentaires et impose des barrières non tarifaires dans un certain nombre de domaines. Les barrières non tarifaires peuvent constituer un obstacle important à la circulation des marchandises et augmenter considérablement le coût de l'importation de produits dans un pays.

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